Après deux semaines d‘âpres négociations, la Grèce a arraché à ses partenaires de la zone euro quatre mois de répit pour formuler “un nouveau
Après deux semaines d‘âpres négociations, la Grèce a arraché à ses partenaires de la zone euro quatre mois de répit pour formuler “un nouveau contrat” pour le pays. Et le Parlement allemand devait se prononcer sur cette prolongation de l’aide financière. Après un débat intense de trois heures, le Bundestag a voté oui à 542 voix.
Avant le vote, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble jugeait cette décision “pas facile” mais nécessaire pour éviter le pire :
“Il n’est pas question d’accorder de nouveaux milliards à la Grèce, ni de changer quoi que ce soit à ce programme. Il s’agit de donner ou d’accorder plus de temps pour achever ce programme avec succès”.
Malgré la ligne dure adoptée par Berlin, soutenu par le nord de l’Europe, mais aussi par certains pays du sud confrontés à l’austérité, un feu vert du Bundestag ne faisait aucun doute. Les Pays-bas, la Finlande et l’Estonie ont dû aussi se prononcer sur ce répit accordé à la Grèce, qui en échange, a promis de poursuivre ses réformes et ses mesures d‘économie. Reste l‘épineux problème du montant de la dette grecque dont l’Allemagne refuse catégoriquement tout effacement partiel.