Crash de l'A320 : témoignage du premier journaliste sur le site du drame

Il affirme être le premier journaliste à s‘être rendu sur les lieux du crash de l’A320 de Germanwings, dans les Alpes francaises, mardi après-midi, à pied.
J'ai découvert des débris minuscules. J'avais l'impression que l'avion avait été avalé par la montagne.
Nicolas Balique séjournait dans la région, chez des amis, au moment du drame. Il exprime sa vive émotion.
“J’avais l’impression que cet avion n’existait pas. Je me suis dit : ‘ce n’est pas possible, ce n’est pas ici que ça a pu se passer, il n’y a rien’. Et puis en approchant, (je me suis approché jusqu‘à environ 300 mètres), j’ai découvert des débris minuscules. J’avais l’impression que l’avion était pulvérisé, qu’il s‘était encastré, qu’il avait été avalé par la montagne. Je pense que c’est inimaginable pour les familles. Je répète l‘émotion que j’ai ressenti : c’est inimaginable de penser que des vies ont été pulvérisées parce que c’est un avion mais ce sont aussi des vies”.