Cannes jour 3 : L'Europe en force

Cannes jour 3 : L'Europe en force
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Par Frédéric Ponsard
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Cette année, pas moins de 11 films sur les 19 en course pour la Palme d’or proviennent d’Europe, un record.

C’est un premier film venu de Hongrie qui a bouleversé la Croisette aujourd’hui. Le Fils de Saul (The Son of Saul) de Laszlo Nemes est en effet une plongée en apné dans l’enfer des camps de concentration nazi, sur les pas d’un membre des Sonderkommando, ces groupes de juifs obligés de débarrasser les corps des victimes des chambres à gaz. Saul fait partie de ce commando, obéissant, la peur au ventre, mais lorsqu’il retrouve le corps de son fils, il fera tout pour lui donner une sépulture décente. Un film coup de poing qui, on l’espère, apparaîtra haut au palmarès.

Nous reviendrons dans Le Mag sur ce film exceptionnel.

L’autre film européen présenté aujourd’hui en compétition est The Lobster de Yorgos Lanthimos, avec Léa Seydoux et Colin Farrell. L’acteur irlandais, réputé Bad Boy, joue ici le rôle d’un célibataire qui doit trouver une fiancée dans les 45 jours, faute de quoi il sera transformé… en homard (Lobster en anglais).

Le film est pour le moins déroutant et, au final, peu convaincant. L’accueil en projection de presse a été très mitigé, même si les sifflets ont été évité (de peu).

Enfin, c’est le plus européen des réalisateurs américains, Woody Allen, qui est venu présenté hors-compétition sa dernière fantaisie, Un homme irrationnel, An Irrationnal Man, avec un des couples les plus sexy que l’on ait vu depuis longtemps à l‘écran, Emma Stone et Joaquin Phoenix.

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