Le Mexique déploie l’armée et la police fédérale dans plusieurs Etats du Sud du pays à la veille des élections législatives et locales. 40 000
Le Mexique déploie l’armée et la police fédérale dans plusieurs Etats du Sud du pays à la veille des élections législatives et locales.
40 000 hommes sont envoyés dans les Etats d’Oaxaca, au Chiapas, à Guerrero et au Michoacan pour assurer la sécurité du scrutin.
Hier, des manifestations anti-gouvernementales ont dérapé dans l’Etat d’Oaxaca.
Frustrés, entre autre, par l’impunité des criminels dans le pays, les protestataires ont pris pour cible les forces de l’ordre, leur jetant des pavés, et ont capturé deux policiers.
Parmi eux, des enseignants radicaux, comme dans l’Etat du Chiapas, qui réclament la suspension de la mise en place de la réforme de l‘éducation du gouvernement du président Enrique Peña Nieto.
Ces enseignants ont radicalisé leur lutte depuis une semaine : ils ont envahi des bureaux de vote, brûlés des milliers de bulletins, incendié un centre de distribution d’essence, provoquant une pénurie dans la région, et ils appellent au boycott des élections.
Dans l’Etat du Guerrero, c’est la disparition et la mort présumée de 43 élèves professeurs qui a mobilisé les parents, proches et enseignants.
Ils ne veulent pas non plus des élections législatives et locales de mi-mandat, mais qu’on retrouve ces jeunes, qu’on punisse tous les coupables, que la corruption soit combattue efficacement.
Elections demain
Un total de 83 millions de Mexicains sont appelés à élire 500 députés fédéraux et neuf gouverneurs sur 32 Etats, ainsi que 900 conseils municipaux.
Ces scrutins seront un test pour le président Enrique Peña Nieto. Selon les sondages, son parti, le PRI, le Parti révolutionnaire institutionnel, pourrait conserver une majorité simple à l’Assemblée.