Tsipras à Bruxelles, manifestations anti-austérité à Athènes

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Par Euronews
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Dès ce matin ils occupaient le ministère grec des Finances à Athènes. “Nous avons assez saigné”, “Nous avons assez payé”, pouvait-on lire sur leurs

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Dès ce matin ils occupaient le ministère grec des Finances à Athènes. “Nous avons assez saigné”, “Nous avons assez payé”, pouvait-on lire sur leurs banderoles.

En affichant leur refus de nouvelles mesures d’austérité, ces partisans du Parti communiste n’ont fait que précéder une plus vaste mobilisation.

L’Adedy, le syndicat des fonctionnaires grecs, et le Pame, une coalition de syndicats de gauche, appellent en effet à un rassemblement cet après-midi, alors que le gouvernement grec et ses créanciers négocient de nouvelles économies budgétaires.

“La position du Premier ministre sur l’accord et sur la situation se situation, c’est comme une déclaration de guerre à la classe ouvrière”, estime Effie Malliou, une manifestante.

Pour de nombreux protestataires, Alexis Tsipras est celui qui est “prêt à adopter un troisième plan” d’aide à la Grèce, dans le sillage des deux chefs de gouvernement précédents.

A Bruxelles, le chef de file de la gauche radicale, et autrefois de la contestation anti-austérité, s’est engagé à trouver un accord avec ses partenaires, lors du sommet UE-CELAC.

Il s’agit de mettre en place des réformes économiques, en contrepartie du déblocage d’une dernière tranche d’aide de plus de 7 milliards d’euros, faute de quoi, la Grèce pourrait être en faillite à la fin du mois.

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