Regards suisse, italien et russe sur la crise ukrainienne

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Par Euronews
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Alors que les combats ont repris à l’Est de l’Ukraine, dans la ville de Sloviansk, la situation semble apaisée. C’est en tous cas ce que s’emploie à

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Alors que les combats ont repris à l’Est de l’Ukraine, dans la ville de Sloviansk, la situation semble apaisée. C’est en tous cas ce que s’emploie à démontrer un reportage de la Radio télévision suisse italienne.

“Jouer dans le parc, se promener dans le centre-ville: impossible il y a encore un an pour les 120 mille habitants de Sloviansk”, commente la journaliste suisse pour commencer son reportage. “Mais maintenant, dit-elle, ils peuvent à nouveau savourer le soleil printanier, profiter, mais pas dans toute insouciance” poursuit la journaliste avant de rencontrer une habitante de la ville qui accuse le gouvernement de Kiev d‘être responsable de la crise.

“Personne ne peut dire qu’il pense sans craindre d‘être arrêté” confie ainsi une femme qui regrette l‘époque où la Russie était un pays allié.

“Malgré le cessez-le-feu, des affrontements continuent d’avoir lieu et les séparatistes sont proches” explique la journaliste avant de conclure que “les forces ukrainiennes sont en alerte pour les maintenir à distance de Sloviansk.”

Tensions aussi à Donetsk où de violents combats ont éclaté à nouveau cette semaine, faisant craindre la fin de cessez-le-feu. Cette fois, c’est la télévision publique russe RTR qui diffuse un reportage du côté des séparatistes.

Le reporter commence son reportage “à moins d’un kilomètre de la ligne de front”, en expliquant avoir vu et filmé des explosions “dès l’instant où nous sommes montés sur un immeuble détruit par le feu.”

Le journaliste russe décrit les conséquences des “bombardements des forces ukrainiennes” qu’il accuse de violer les accords de Minsk “ en acheminant vers la ligne de front de l’artillerie lourde.”

Pendant ce temps, la Rai 3 proposait un reportage sur la visite du président russe au Vatican et sa rencontre avec le pape François.

Pour le journaliste italien, Poutine est venu au Vatican pour “contrebalancer” l’absence de la Russie au sommet du G7 en Allemagne alors que, de son côté, le Saint-Siège “ne souhaite pas isoler le Kremlin.”

Un voyage en Italie censé rompre l’isolement de Poutine sur la scène internationale. Un air de guerre froide, très visible lors du dernier G7 où le président russe n‘était pas présent sur la photo. Pour l‘écrivain russe Vladimir Fedorovski, interrogé par la TSR, il s’agit d’une “impasse” diplomatique.

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