Réunis en sommet à Bruxelles, les dirigeants des Vingt-Huit ont évoqué jusqu‘à tard dans la nuit la question des migrants qui affluent sur les côtes
Réunis en sommet à Bruxelles, les dirigeants des Vingt-Huit ont évoqué jusqu‘à tard dans la nuit la question des migrants qui affluent sur les côtes de la Grèce et de l’Italie. Ils se sont mis d’accord sur un système de répartition volontaire abandonnant ainsi la proposition de quotas obligatoires. Le président du Conseil européen Donald Tusk a invité les États membres à prendre de véritables engagements.
Le temps presse et tout le monde au sein du Conseil européen est d'accord pour dire que tout doit être fait samedi pour trouver une solution
Au centre des discussions également la Grèce. Hier, la quatrième réunion de l’Eurogroupe en une semaine s’est soldée par un nouvel un échec. Les chefs d’Etat et de gouvernement placent tous leurs espoirs dans la prochaine réunion de demain. Il y a urgence comme l’a rappellé la chancelière allemande Angela Merkel : “Le temps presse et tout le monde au sein du Conseil européen est d’accord pour dire que tout doit être fait samedi pour trouver une solution. L’Eurogroupe de demain a une importance décisive.’‘
Les discussions entre Athènes et ses créanciers achoppent principalement sur l’augmentation de la TVA et la réforme du système des retraites. Chacune des parties pourrait être amenée à faire des concessions.
De notre correspondante à Bruxelles, Efi Koutsokosta : ‘‘Les discussions sur la Grèce ont duré environ deux heures durant cette première journée du sommet européen. Selon des sources européennes, les dirigeants italien, chypriote et autrichien ont soutenu le gouvernement grec, alors que d’autres comme les dirigeants finlandais, néerlandais et lituanien, ont utilisé des mots durs, exigeant de la Grèce qu’elle accepte la proposition des institutions. Maintenant, la balle est dans le camp de l’Eurogroupe. Les dirigeants européens attendent un accord final.