Les files d’attente s’allongeaient dimanche soir devant les distributeurs automatiques de billets à Athènes. Cette frénésie a été déclenchée par
Les files d’attente s’allongeaient dimanche soir devant les distributeurs automatiques de billets à Athènes. Cette frénésie a été déclenchée par l’annonce de la fermeture des banques jusqu’au 6 juillet. La Bourse d’Athènes sera aussi fermée ce lundi.
Un contrôle des capitaux a aussi été instauré. Pendant une semaine, les retraits vont être limités à soixante euros par jour. La fuite des dépôts s’est, en effet, accélérée depuis l’annonce vendredi d’un référendum appelant les Grecs à se prononcer pour ou contre la poursuite du plan d’aide européen.
La tenue dimanche prochain de cette consultation a causé le refus de l’Eurogroupe d‘étendre l’accord de prêt à la Grèce. La fermeture des banques vise donc à protéger le système financier contre le manque de liquidité.
“Il est clair que nos bailleurs nous mettent encore plus la pression en essayant d’annuler le référendum, ou au pire d’en influencer le résultat. C’est pourquoi j’affirme que nous devons rester calme et garder bien en tête nos intérêts face à ce chantage”, affirme Georgios Katrougalos, vice-ministre de la réforme administrative.
“Après le conseil des ministres de six heures, le gouvernement grec déclare qu’il est déterminé à organiser le référendum de dimanche, même avec les banques fermées”, souligne Symela Touchtidou, notre correspondante à Athènes.