Après le feu de leur parlement aux propositions du Premier ministre Alexis Tsipras pour les créanciers, l’heure est à la décision au sein de
Après le feu de leur parlement aux propositions du Premier ministre Alexis Tsipras pour les créanciers, l’heure est à la décision au sein de l’Eurogroupe.
Si certains se sentent trahis après le non massif au référendum, d’autres veulent garder espoir comme l’explique les trois personnes que notre correspondant a rencontré place Syntagma :
“Un Grec qui a une pensée claire n’aura pas d’attente, car rien ne change jamais. C’est toujours le même costume sauf qu’il est porté différemment. Ils vont tout simplement le mettre à l’envers pour qu’il paraisse plus propre, car à l’extérieur, il est tout sale. Quelles attentes pouvons-nous avoir ? Ils avaient déjà tout prémédité pour éviter qu’on se soulève. Que nous ayons voté oui ou non, c’est la même chose”, explique cet homme.
“Depuis 2010, je n’ai jamais été optimiste. Je m’attends toujours au pire”, confie cet autre.
“Je pense que nous sommes bien organisés pour cet Eurogroupe. J’espère que les décisions qui seront prises seront les meilleures pour la Grèce. L’histoire de la Grèce se conjugue avec celle de l’Union européenne et de la zone euro. Elle ne peut être en dehors. Espérons que tout se passe bien”, affirme cette femme.
“Malgré le consensus de la nuit dernière au parlement, l’incertitude plane toujours. Les Grecs sont divisés, mais leur attente est toutefois commune sur l’espoir de parvenir à un accord lors de la réunion cruciale de l’Eurogroupe ce samedi afin que la Grèce demeure au cœur de l’Union européenne, c’est-à-dire dans la zone euro”, explique notre correspondant à Athènes, Panos Kitsikopoulos.