La réunion de crise des ministres des Finances de la zone euro sur la Grèce s’est terminée samedi soir, sans résultat. La plupart des ministres des
La réunion de crise des ministres des Finances de la zone euro sur la Grèce s’est terminée samedi soir, sans résultat.
La plupart des ministres des finances se sont refusés à tout commentaire à l’issue de la réunion.
Une seule journée n’a pas suffi à concilier les positions de ceux qui sont favorables à un accord avec la Grèce et ceux qui demandent des garanties supplémentaires.
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“Nous avons discuté en profondeur des propositions grecques et la question de la crédibilité et de la confiance a été évoquée, et aussi bien sûr les questions financières, mais nous n’avons pas terminé nos discussions donc nous reprendrons à onze heures, c’est toujours très difficile, mais nous y travaillons, c’est tout ce que je peux dire”, a déclaré Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe.
En plus d’un prêt de 53,5 milliards d’euros sur les trois prochaines années, la Grèce aura aussi besoin d’une aide à court terme.
Le ministre allemand des Finances estime que les propositions du gouvernement grec sont loin d‘être suffisantes pour l’octroi d’un troisième plan d’aide. Il souhaiterait une sortie temporaire de la zone euro.
“La réunion de crise de l’Eurogroupe a duré neuf heures. Cette fois, c’est la Finlande qui est au front avec le ministre des Finances Alexander Stubb qui a remis en question l’idée d’un troisième plan d’aide à la Grèce. D’après les informations de la télévision finlandaise, le parti eurosceptique de la coalition a menacé de quitter le gouvernement si le feu vert était donné”, précise notre correspondante à Bruxelles Efthymia Koutsokosta.