Devant l’ambassade cubaine qui vient a rouvert hier à Washington, deux groupes de manifestants s’opposent et se toisent. D’un côté, les supporters
Devant l’ambassade cubaine qui vient a rouvert hier à Washington, deux groupes de manifestants s’opposent et se toisent. D’un côté, les supporters du pouvoir castriste qui réclament à présent une levée totale de l’embargo. De l’autre, des opposants au régime, dont un homme qui a essayé de forcer les portes de l‘édifice et qui a lancé au micro d’euronews : “l’administration Obama a conclu un accord avec une dictature qui tue des Cubains tous les jours”.
La Havane aurait à présent besoin d’opérer des réformes économiques. C’est en tout cas l’avis de Rachel DeLevie-Orey, analyste d’Atlantic Council, spécialisée dans l’Amérique latine.
“Même si Cuba a une certaine aura diplomatique et d’importants alliés de par le monde, son économie est isolée, dit-elle. Nous savons que l‘économie cubaine est en crise, elle aura besoin de l’aide financière de la communauté internationale, c’est la priorité.”
“Le rétablissement des relations diplomatiques ne change pas les problèmes économiques de Cuba, ni le point de vue des États-Unis qui considère que l‘île est loin d‘être une démocratie, mais après une rupture qui remonte au Président Eisenhower, cette journée marque un nouveau départ”, conclu notre correspondant à Washington, Stefan Grobe.