En Crimée, Poutine refuse tout statut spécial pour les minorités

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Par Laurence Alexandrowicz avec AFP
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Troisième visite de Vladimir Poutine en crimée depuis l'annexion. Officiellement pour promouvoir le tourisme, mais aussi pour mettre en garde les minorités.

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Vladimir Poutine s’est prêté à une nouvelle expérience lors de ce nouveau séjour en Crimée. Aller rendre visite aux poissons, une façon de promouvoir le tourisme dans la région, puisque c‘était le but officiel de son voyage. La région touristique de Crimée souffre, en effet, du conflit tout proche avec l’Ukraine, et depuis l’annexion en mars 2014 bien peu de gens choisissent d’y passer des vacances.

A l’occasion de son séjour, le président russe a aussi rencontré les minorités qui vivent dans l’ancienne péninsule ukrainienne, notamment les Tatars. Vladimir Poutine les a avertis, pas question d’indépendance ou autre : “Je considère comme extrêmement dangereuses toutes les spéculations sur des droits spéciaux attribués à un groupe ethnique en particulier.”

Les Tatars, plus de 10% de la population, payent chèrement leur soutien à Kiev au moment de l’annexion : les forces russes les ont expulsé des locaux de leur assemblée, ont fermé leur télévision.
Plusieurs activistes tatars auraient été tués, battus ou sont portés disparus.

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