La Corée du Nord a fixé son ultimatum à samedi, 8h30 GMT (10h30 heure française). Elle exige que la Corée du Sud cesse ses actions de propagande à
La Corée du Nord a fixé son ultimatum à samedi, 8h30 GMT (10h30 heure française). Elle exige que la Corée du Sud cesse ses actions de propagande à leur frontière commune. La Corée du Sud a rompu onze années de silence en reprenant début août la diffusion de slogans par hauts-parleurs, après que deux de ses soldats ont été grièvement blessés par des mines antipersonnelles.
“Les marionnettes de Corée du Sud manient le mensonge et la manipulation, a dénoncé un haut gradé de l’Armée populaire de Corée (APC), Kim Yong Chol. Leur objectif est de détruire notre idéologie et le système que nous nous sommes choisis, celui que nos soldats défendent au péril de leur vie.” Les dirigeants nord-coréens se sont dits “prêts à prendre le risque d’une guerre totale”. “La situation est irréversible”, a même assuré le ministre des Affaires étrangères.
Dans une intervention en uniforme devant de hauts dignitaires de l’armée, la présidente sud-coréenne, Park Geun-Hye, s’est voulue très ferme. “Nos soldats doivent être prêts à réagir rapidement à de nouvelles provocations. Dans un tel cas, je veux que vous agissiez d’abord, puis seulement vous m’en rendrez compte.”
Ce nouvel accès de tension entre les deux pays a conduit le secrétaire
général des Nations unies, Ban Ki-Moon, lui-même sud-coréen et ancien ministre des Affaires étrangères, à se déclarer “profondément inquiet”. Les échanges de tirs frontaliers de jeudi, même si les projectiles se sont écrasés dans la zone démilitarisée, sans faire donc de victime, lui donnent raison.