A Rome les funérailles ostentatoires de Vittorio Casamonica ne passent pas. Pour beaucoup elles sont vues comme une provocation de la part d’un clan
A Rome les funérailles ostentatoires de Vittorio Casamonica ne passent pas. Pour beaucoup elles sont vues comme une provocation de la part d’un clan considéré comme mafieux. Notamment après les spectaculaires opérations antimafia qui
ont montré une capitale sous la coupe de parrains locaux.
Pour la famille tzigane il ne s’agit que de… tradition…
“C’est notre religion, bien à nous, explique un neveu. Nous on fait comme ça. Il voulait des chevaux alors on lui a trouvé des chevaux.”
Giancarlo Manieri prêtre de l‘église San Giovanni Bosco s‘étonne des reproches que l’on pourrait lui faire d’avoir dit cette messe de funérailles, il ne s’agissait que de funérailles d’un paroissien : “Il y avait 500 personnes, liées à la famille Casamonica, qui aurait pu les arrêter. S’il était le chef du clan, et s’il avait fait tout ce que vous me dites alors j’aimerais savoir pourquoi il était en liberté.”
Vittorio Casamonica, mort à 65 ans d’un cancer, était considéré comme le chef du clan des Casamonica, présents essentiellement dans la périphérie sud de Rome et soupçonnés de fraudes, extorsions, trafic de drogue… Plusieurs fois arrêté, il n’avait cependant jamais été condamné.
Les Casamonica sont cités dans l’enquête sur le réseau mafieux infiltré dans la mairie de Rome.