Euronews a rencontré une réfugiée syrienne à la gare de Tovarnik, une petite ville croate située tout près de la frontière avec la Serbie. Elle se
Euronews a rencontré une réfugiée syrienne à la gare de Tovarnik, une petite ville croate située tout près de la frontière avec la Serbie. Elle se prénomme Lama. Elle a quitté son pays il y a quinze mois de cela. Elle raconte son périple.
“Je suis partie de Syrie parce que mon mari ne voulait pas combattre dans l’armée. Je suis allée au Liban. Puis en Turquie. Là, nous avons pris un bateau et nous avons rejoint la Grèce. Nous n’avons ni téléphone ni Internet. Nous n’avons pas d’argent. Nos parents ne savent pas où nous sommes, ce que nous devenons. Et j’ai surtout peur des maladies, parce qu’ici il y en a plein. C’est sale, les poubelles traînent, les conditions d’hygiène sont mauvaises. Nous voulons partir d’ici.” Lama espère rallier la Slovénie ou l’Autriche.