Des centaines de réfugiés ont encore attendu dimanche, devant la gare de la petite ville de Tovarnik (Croatie), un train ou un autocar pour les
Des centaines de réfugiés ont encore attendu dimanche, devant la gare de la petite ville de Tovarnik (Croatie), un train ou un autocar pour les emmener à la frontière avec la Hongrie. Avec de la chance, ils feront ensuite partie de cette minorité de migrants autorisés, au compte-gouttes, à entrer dans ce pays. Car si, au niveau
politique, Hongrie et Croatie s’opposent sur la question de l’accueil des réfugiés, sur le terrain, le pragmatisme s’est imposé et une coopération s’est mise en place.
Non loin de Tovarnik, côté serbe, à Sid, des réfugiés cherchent un autre itinéraire pour rejoindre la Hongrie, dans un premier temps. Puis à terme l’Allemagne, la destination privilégiée par le plus grand nombre. Pour aider les réfugiés à s’y retrouver dans ce véritable dédale, des Hongrois ont développé une application pour smartphone,
pour l’instant en six langues, indiquant quelle frontière est ouverte ou fermée, quel bus prendre ou encore la procédure à suivre pour obtenir
l’asile. La technologie au service du plus important exode en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale…