Burkina-Faso : fin du coup d'Etat, le président légitime revient au pouvoir

Burkina-Faso : fin du coup d'Etat, le président légitime revient au pouvoir
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Détendu et souriant, le président du Burkina-Faso, Michel Kafando, est revenu au pouvoir, une semaine après un coup d‘état mené par un général très

PUBLICITÉ

Détendu et souriant, le président du Burkina-Faso, Michel Kafando, est revenu au pouvoir, une semaine après un coup d‘état mené par un général très proche de l’ancine président du pays. Dans la nuit, le chef des putschistes, le général Diendéré,a donc abandonné. Le président Kafando a aussi rendu hommage aux 10 manifestants qui ont été tués.

Michel Kafando, président du Burkina-Faso : “Dans le malheur nous avons lutté ensemble, dans la liberté nous triomphons ensemble. A présent, libre des mes mouvements, je reprend mes services et par là même, je m’affirme à la légitimité nationale”.

La tension est donc retombée dans les rues de la capitale,même si l’armée régulière reste très visible. Pas moins de six chefs d’Etat africains de la Cédéao (Nigeria, Niger, Togo, Ghana, Bénin et Sénégal) sont attendus à Ouagadougou pour superviser le rétablissement des autorités. Ils doivent décider si les putschistes bénéficieront d’une immunité, et si le premier ministre, proche des rebelles, peut rester en place ou non?
Et que deviendra le RSP, armée dans l’armée, dont la société civile et le Premier ministre issu de ses rangs, le lieutenant-colonel Zida demandaient la dissolution?

Pour justifier leur coup de force, les soldats de la garde présidentielle réclamaient notamment que les anciens partisans de Compaoré puissent participer aux élections après en avoir été exclus par la transition, au motif qu’ils avaient soutenu l’ancien président dans son projet de changer la Constitution pour se maintenir au pouvoir. A l’issue de son sommet mardi, la Cédéao ne s’est pas prononcée sur ce point.
Sur l’axe menant les chefs d’Etat à leur hôtel, un millier de personnes étaient rassemblées pour dire “non à l’amnistie” et opposer leur refus à la réintégration de candidats pro-Compaoré dans la compétition électorale.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le chef de l'armée kényane, le général Francis Ogolla, est mort dans un accident d'hélicoptère

Famine au Soudan : la communauté internationale promet plus de 2 milliards d'euros d'aide

Le parlement espagnol va examiner un projet de loi pour régulariser des sans-papiers