Moscou et Washington en quête de "bases communes" sur le dossier syrien

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Par Euronews
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Vladimir Poutine s’impose comme un acteur incontournable pour trouver une sortie de crise en Syrie. Il n’a pas exclu la possibilité de frappes

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Vladimir Poutine s’impose comme un acteur incontournable pour trouver une sortie de crise en Syrie. Il n’a pas exclu la possibilité de frappes aériennes russes contre Etat islamique.

Au siège de l’ONU à New York, le chef du Kremlin a proposé une large coalition antiterroriste, évoquant une alliance internationale qui ressemblerait à celle contre Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il a qualifié sa rencontre d’une heure et demie avec Barack Obama de “constructive et étonnamment ouverte”, alors que les Russes consolident leur présence militaire en Syrie dans le fief du clan Assad.

“Nous espérons que nous serons capables de trouver une base commune avec nos partenaires arabes, avec la Turquie, avec les Etats-Unis, avec les pays européens, dans l’optique de trouver une base commune pour combattre le terrorisme”, a déclaré le président russe.

A la tribune de l’ONU, le président américain a reconnu que les Etats-Unis étaient prêts à travailler avec la Russie et l’Iran, avouant ainsi leur rôle indispensable pour résoudre le casse-tête syrien.

“Les Etats-Unis sont prêts à travailler avec toutes les nations, dont la Russie et l’Iran, pour résoudre le conflit, mais nous devons reconnaître qu’après un tel carnage et tant de sang versé, le retour au statut quo d’avant-guerre est impossible”, a estimé le président américain à la tribune de l’Assemblée générale.

Mais Barack Obama a aussi décrit Bachar Al-Assad comme un tyran, le désignant comme principal responsable de la guerre civile qui a fait plus de 200 000 morts dans son pays. Pour Washington, le chef de l’Etat syrien doit partir, dans le cadre d’une transition, même si le calendrier reste négociable.

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