Le Parti socialiste et la gauche radicale pourraient se retrouver à la tête du gouvernement portugais, tout au moins, provoquer la démission du
Le Parti socialiste et la gauche radicale pourraient se retrouver à la tête du gouvernement portugais, tout au moins, provoquer la démission du Premier ministre Pedro Passos Coelho, après les accords qu’ils ont conclu ce vendredi, et qui leur donne la majorité au Parlement.
Le chef du PS Antonio Costa, ex maire de Lisbonne, a mis de l’eau dans son vin pour trouver un terrain d’entente avec les forces politiques de la gauche radicale, réputées eurosceptique : le Bloc de gauche, proche de Syriza, et le Parti communiste.
L’objectif de cette alliance inédite à gauche est de tourner la page de l’austérité, tout en respectant les engagements internationaux du Portugal, a tenu à souligner le chef du PS.
La coalition de droite, au pouvoir depuis 2011, a remporté les élections législatives du 4 octobre dernier, mais a perdu sa majorité absolue.
Face à l‘éventuel rejet mardi prochain, au Parlement, de son programme de gouvernement, le Premier ministre fraîchement nommé Pedro Passos Coelho a lui-même reconnu qu’il risquait de se retrouver sur les bancs de l’opposition.
Avec AFP