Hang Sang-Gyun est accusé d'incitation à la violence lors d'une manifestation anti-gouvernement. Retranché depuis près d'un mois dans un temple bouddhiste, il a fini par se rendre.
Il était retranché depuis près d’un mois dans un temple bouddhiste de Séoul pour que la police ne procède pas à son arrestation. Le leader de la Confédération coréenne des syndicats a fini par se rendre ce jeudi, soutenu par plusieurs centaines de partisans.
Hang Sang-Gyun est accusé d’incitation à la violence lors d’une grande manifestation, qui visait notamment à dénoncer la réforme du droit du Travail proposée par le gouvernement. Les syndicats dénoncent un texte qui facilite le licenciement de salariés et plafonne les revenus des employés proches de la retraite.
Le dirigeant syndical a promis qu’il porterait son combat devant la justice voire en prison. Ce n’est pas la première fois qu’un syndicaliste se réfugie dans un temple bouddhiste, où les policiers préfèrent ne pas rentrer pour ne pas choper l’opinion publique.
Images de la manifestation du 14 novembre violemment réprimée
Corée du Sud : La Plus Grande Manifestation depuis 2008 https://t.co/Vp8ZGIdi95#Seoulpic.twitter.com/UMUzggM2fZ
— YZGeneration (@Yzgeneration) 16 Novembre 2015