Législatives espagnoles : les électeurs espagnols dans le flou

Législatives espagnoles : les électeurs espagnols dans le flou
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Par Raphaele Tavernier avec AP, AFP, REUTERS
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Les jeux sont loin d‘être faits en Espagne depuis que deux nouveaux partis se sont invités dans le paysage politique traditionnel. À moins d’une

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Les jeux sont loin d‘être faits en Espagne depuis que deux nouveaux partis se sont invités dans le paysage politique traditionnel. À moins d’une semaine des Législatives, la carte de l’indécision semble l’emporter. Les électeurs espagnols sont dans le flou.

Jusqu‘à présent, il y avait basiquement, la droite et la gauche, représentés respectivement par Mariano Rajoy du Parti populaire (PP) et Pedro Sanchez, le chef du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Or il faut compter désormais avec Pablo Iglesias et “Podemos”, formation de gauche radicale, mais aussi avec Albert Rivera de “Ciudadanos” orienté centre-droit.

“Je pense que tout le monde est inquiet, car tous ces partis veulent ces indécis. Mais ces indécis sont moins nombreux parmi les ex-électeurs ou électeurs du Parti Populaire. Cela affecte donc principalement les socialistes du PSOE et touche positivement “Podemos”, car c’est un atout pour la victoire”, explique Ramon Cotarelo Professeur de Science politique à l’Université nationale d’enseignement à distance (Uned).

Si les derniers sondages donnent une longueur d’avance au Parti populaire, les estimations ne cessent de varier d’un institut à l’autre. Les trois autres mouvements sont dans un mouchoir de poche, rendant l’issue finale très incertaine, ce qui laisse les électeurs perplexes.

“Je me sens dupé par la politique et maintenant je suis partagé entre deux partis. Mais comme il y a eu de nombreux cas de corruption, je ne sais même pas si, au final, je vais voter”, dit un homme.

“La vérité, c’est que je n’en sais rien. Je suis encore très indécis. Je pense que je vais attendre jusqu‘à la dernière minute”, ajoute une étudiante.

Pour la première fois dans l’histoire du pays, les deux partis poids lourds du paysage politique espagnol sont sur la sellette. Et le Parti populaire comme le Parti socialiste pourraient faire les frais des scandales de corruption qui les ont entachés.

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