Les patrouilles anti-réfugiés ne peuvent pas remplacer la police finlandaise

Les patrouilles anti-réfugiés ne peuvent pas remplacer la police finlandaise
Par Laurence Alexandrowicz
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Le Premier ministre finlandais ne compte pas laisser le champ libre aux milices qui patrouillent dans plusieurs villes du pays. Ils se font appeller

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Le Premier ministre finlandais ne compte pas laisser le champ libre aux milices qui patrouillent dans plusieurs villes du pays. Ils se font appeller “Les soldats de Odin”, du nom du dieu de la mythologie nordique. Un groupe lié aux néo-nazis, composé de 500 volontaires, décidés à protéger la population des réfugiés.

Le chef du gouvernement Juha Sipilä a rappelé que “c’est à la police d’assurer la sécurité, et pas à des milices”.

Et les affaires de harcèlement à Cologne ne sont pas étrangères à ce nouveau phénomène en Finlande. La nuit du Nouvel An, la gare d’Helsinki a été le théâtre de trois agressions sexuelles, quelque 1.000 demandeurs d’asile, pour la plupart irakiens, s’y étaient rassemblés. Ce même 31 décembre, lors de la fête sur une place de la capitale finlandaise, la police appelée pour des cas de harcèlement sexuel, a évité le pire.

En 2015, la Finlande, pays de 5,4 millions d’habitants, a accueilli plus de 32.000 demandeurs d’asile, 10 fois plus qu’en 2014.

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