Turquie : Erdogan déclare la guerre aux intellectuels

Turquie : Erdogan déclare la guerre aux intellectuels
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Par Christelle Petrongari avec AFP
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Une nouvelle chasse aux sorcières en Turquie. Cette fois, le président Erdogan s’en prend aux signataires d’une pétition pour la paix, 14

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Une nouvelle chasse aux sorcières en Turquie. Cette fois, le président Erdogan s’en prend aux signataires d’une pétition pour la paix, 14 universitaires sont en garde à vue. Leur crime ? Avoir réclamé la fin des opérations de l’armée contre la rébellion kurde. Dans tout le pays, leur traque est en cours, les étudiants sont appelés à boycotter les cours des professeurs signataires. “Notre lutte contre le terrorisme se poursuivra avec la même détermination souligne le président Erdogan en déplacement à Istanbul. Je tiens à répéter que je condamne fermement les universitaires qui sont à l’origine d’une déclaration honteuse, qui ont mis leur signature sous ces massacres dans le contexte des récents développements.”

#Turquie – des universitaires sont menacés judiciairement et physiquement pour avoir signé une pétition.

— Laurent Leylekian (@Eurotopie) 15 Janvier 2016

#Turquie: 12 intellectuels enfermés pour critiquer la campagne militaire contre les #Kurdes
https://t.co/5u5Pk0nDzIpic.twitter.com/a5gZtWpWme

— RT France (@RTenfrancais) 15 Janvier 2016

Plus de 1400 intellectuels ont signé cet appel pour la paix, parmi eux, des figures internationales comme le linguiste américain Noam Chomsky, ils dénoncent “un massacre délibéré et planifié en totale violation des lois turques et des traités internationaux signés par la Turquie”.

Le pouvoir turc déclare la guerre aux signataires d'une pétition pour la paix https://t.co/KzMNeDgHLY#AFPpic.twitter.com/8Uzva3bQJo

— Christophe Schmidt (@cschmidtafp) 15 Janvier 2016

L’armée et la police turques ont investi il y a un mois les villes sous couvre-feu de Cizre et de Silopi, objectif :déloger des partisans armés du PKK qui s‘étaient retranchés dans certains quartiers. Les combats y ont causé la mort de nombreux civils et l’exode d’une partie des habitants.

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