Ils sont plus de 35 000, agglutinés aux portes de la Turquie. Des Syriens stoppés net dans leur fuite, massés à Bab al-Salameh en Syrie, car Ankara a
Ils sont plus de 35 000, agglutinés aux portes de la Turquie. Des Syriens stoppés net dans leur fuite, massés à Bab al-Salameh en Syrie, car Ankara a fermé sa frontière.
Le Premier ministre turc a de son côté dénoncé des appels “hypocrites”, répondant à ceux qui critiquent cette fermeture, les appelant à condamner plutôt les frappes russes.
L’aide humanitaire rentre. La distribution s’organise… Mais selon Médecins sans frontière, les camps sont désormais pleins et “il n’y a plus suffisamment de places pour accueillir toutes les familles.”
“Les enfants sont malades, ils ont la diarrhée, ils vomissent à cause du froid, raconte une réfugiée. On a pas de quoi se laver, pas de papier toilette. Les gens nous disent “Allez ici, allez là”. Que Dieu nous aide, qui va venir à notre secours ? on a déjà passé huit jours dans la rue.”
Alors qu’une nouvelle nuit s’annonce, dans le froid et pour certains à la belle étoile, le ballet diplomatique se remet en branle. Ce jeudi à Munich va se rassembler le Groupe international de soutien à la Syrie, rassemblant 17 pays et trois organisations. L’objectif est d’avancer sur la feuille de route adoptée en novembre dernier à Vienne. Ce texte, consacré par une résolution de l’ONU mi-décembre, réclame notamment l’instauration d’un accès humanitaire aux villes syriennes assiégées et un cessez-le-feu.