Face au virus Zika, la contraception est un moindre mal. C’est ce qu’a déclaré le pape François dans l’avion qui le ramenait du Mexique au Vatican
Face au virus Zika, la contraception est un moindre mal. C’est ce qu’a déclaré le pape François dans l’avion qui le ramenait du Mexique au Vatican.
Le souverain pontife a souligné le rejet catégorique de tout recours à l’avortement – c’est la doctrine de l’Eglise catholique (Encyclique Humanae Vitae de 1968, à lire ici).
Mais il a rappelé un précédent concernant la contraception : dans les années 60, le pape Paul VI avait permis à des religieuses d’utiliser au Congo des contraceptifs car elles étaient systématiquement violées par des militaires.
“*L’avortement n’est pas un mal mineur, c’est un crime. Mais éviter la grossesse n’est pas un mal absolu. Dans certains cas, notamment dans ceux de Paul VI que j’ai cités, c‘était clair.*“ pape François
L‘épidémie de virus Zika touche surtout l’Amérique du Sud. Ce virus, transmis notamment par piqûres de moustique, est soupçonné de provoquer des malformations congénitales.
Aussi, l’ONU a-t-elle appelé les pays touchés à autoriser l’accès des femmes à la contraception et à l’avortement (voir ici).
Une recommandation loin de faire l’unanimité dans les pays encore très attachés au catholicisme.
Pour aller plus loin
>> Tout savoir sur le virus Zika
>> “Trump, Europe, Zika, Jean-Paul II… Le pape répond à la presse”, article de La Croix, à lire ici