Près de 5 000 demandeurs d’asile s’entassent à Idomeni, à la frontière greco-macédonienne. Parmi eux, des centaines d’Afghans que la République de
Près de 5 000 demandeurs d’asile s’entassent à Idomeni, à la frontière greco-macédonienne. Parmi eux, des centaines d’Afghans que la République de Macédoine n’accepte plus de laisser passer depuis 48 heures.
“Quand on leur demande de nous laisser passer, ils nous disent que c’est temporaire. Mais ça fait quatre jours”, se lamente un homme.
“On ne veut pas de nourriture, on veut juste passer la frontière”, ajoute un autre.
#instantané Manifestation côté grec de réfugiés afghans contre la fermeture de la frontière macédonienne #AFPpic.twitter.com/zCya10yCKv
— Agence France-Presse (@afpfr) 22 Février 2016
L’ancienne république yougoslave affirme bloquer les Afghans en raison d’une démarche similaire de la Serbie, de la Croatie et de la Slovénie qui ont décidé de ne plus laisser passer ceux qu’elles considèrent comme des migrants économiques. Un effet domino qui laisse la Grèce seule face au problème.
Pour éviter des débordements à Idomeni, Athènes a bloqué le trafic des cars qui y acheminaient les migrants après leur arrivée des îles grecques au port du Pirée, 500 kilomètres plus au sud.