C‘était le 5 novembre dernier : la rupture d’un barrage minier au Brésil. Bilan : 19 morts. Et un impact profond sur l’environnement. >> “Coulée de
C‘était le 5 novembre dernier : la rupture d’un barrage minier au Brésil.
Bilan : 19 morts. Et un impact profond sur l’environnement.
>> “Coulée de boue au Brésil : A la recherche d‘éventuels (et improbables) survivants”, par Euronews, le 08 novembre 2015, à lire ici
Quatre mois après la catastrophe, la compagnie Samarco, propriétaire du barrage et le gouvernement fédéral ont signé un accord pour réparer les dommages. Un accord d’au moins 5,1 milliards de dollars, étalé sur 15 ans.
La signature avait lieu ce mercredi à Brasilia, en présence de la présidente Dilma Rousseff.
Brasil faz história ao assinar acordo de R$ 20 bi para recuperar #RioDoce, afirma Dilma https://t.co/0Pui5WxUK8pic.twitter.com/RrOAbwa6sn
— Blog do Planalto (@blogplanalto) 2 mars 2016
“Nous saluons cet accord comme faisant partie d’un processus de réparation des dommages aux populations, ce qui est le plus important. Cela s’inscrit aussi dans le cadre d’un processus de réparation de l’environnement et de réhabilitation du fleuve Rio Doce.“
Dilma Rousseff, présidente brésilienne
Le barrage était situé dans l’Etat de Minas Gerais.
“La pire catastrophe environnementale de l’histoire du Brésil”
Il retenait des déchets de minerais de fer, qui se sont déversés dans toute la vallée, le long du lit du fleuve.
La vague de boue s’est ensuite répandue jusque dans l’océan Atlantique.
Liminar suspende atividade pesqueira na Foz do Rio Doce. https://t.co/huPPKa4yACpic.twitter.com/WtXpGhB1aI
— Diário da Manhã (@diariodamanha) 22 février 2016
Une grande partie de l‘écosystème de la région a été détruit.
D’après la ministre de l’Environnement, Izabella Teixera, il s’agit de la “pire catastrophe environnementale de l’histoire du Brésil“.
Pour aller plus loin
>> “Au Brésil, des vies englouties par la boue”, article du Monde, à lire ici
>> “Le Brésil frappé par la pire catastrophe écologique de son histoire”, article de Reporterre, à lire ici