Alors que des milliers de réfugiés restent bloqués à la frontière greco-macédonienne, les négociations diplomatiques se poursuivent pour trouver une
Alors que des milliers de réfugiés restent bloqués à la frontière greco-macédonienne, les négociations diplomatiques se poursuivent pour trouver une solution globale à la crise migratoire. Un consensus pourrait émerger lors du sommet Union européenne-Turquie lundi à Bruxelles. C’est du moins l’espoir de Donald Tusk. En visite à Ankara, le président du Conseil européen a exhorté le président Erdogan à en faire davantage pour ralentir les départs de migrants vers l’Europe.
C'est un problème mondial qui affecte aujourd'hui l'Europe et tourmente la Grèce et la Turquie.
For the first time since the beginning of the migration crisis I can see a European consensus emerging. #EUCO letter https://t.co/7jbcfn6s07
— Donald Tusk (@eucopresident) 4 mars 2016
Et la Turquie, qui va recevoir une aide de 3 milliards d’euros de l’UE, montre des signes de coopération. Elle se dit prête notamment à réadmettre les demandeurs d’asile non syriens, partis en direction des côtes grecques.
Débordés par cette crise des réfugiés, Ankara comme Athènes font front commun, comme l’a souligné le chef de la diplomatie grecque, Nikos Kotzias : “Nous sommes d’accord pour dire que la crise des réfugiés n’est pas un problème grec ou turc. C’est un problème mondial qui affecte aujourd’hui l’Europe et tourmente la Grèce et la Turquie.”
FM
MevlutCavusoglu</a> visits Greece,meets FM <a href="https://twitter.com/NikosKotzias">
NikosKotziasGreeceMFA</a> <a href="https://twitter.com/GreeceInUSA">
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TRConsulChicago) 5 mars 2016
L’Europe n’avait jamais vu un tel afflux de réfugiés. D’après l’Office européen de statistiques Eurostat, plus d’1,25 million de personnes ont déposé une demande d’asile dans l’Union européenne en 2015, soit plus de deux fois plus qu’en 2014. La plupart des migrants viennent de Syrie, d’Afghanistan et d’Irak.
Et ce flux migratoire ne ralentit pas, au contraire.
Depuis janvier, 130.000 réfugiés sont arrivés en Europe. Or la fermeture partielle des frontières sur la route des Balkans rend leur périple de plus en plus incertain.
Deaths of migrant children, Eastern Med since Sept https://t.co/4zGTfRG8DE
lyonharris</a> <a href="https://twitter.com/euronews">
EuronewsMissingMIgrants</a> <a href="https://t.co/LxuhCZm0N5">pic.twitter.com/LxuhCZm0N5</a></p>— IOM (
IOM_news) 4 mars 2016