Crise migratoire et liberté de la presse au menu du sommet UE-Turquie

Crise migratoire et liberté de la presse au menu du sommet UE-Turquie
Par Ariane Tilve  avec agences

L’Union européenne demande l’aide de la Turquie pour fermer la route des Balkans. À quelques heures d’un sommet des 28 sur la crise migratoire, la

L’Union européenne demande l’aide de la Turquie pour fermer la route des Balkans. À quelques heures d’un sommet des 28 sur la crise migratoire, la chancelière allemande, Angela Merkel, s’est entretenu à Bruxelles avec le chef du gouvernement turc, Ahmet Davutoglu. Ankara a déjà reçu une aide européenne de trois milliards d’euros destinés aux plus de deux millions et demi de Syriens réfugiés sur son territoire.

L’objectif de Bruxelles est d’appliquer à la lettre les règles de l’espace Schengen, en ne laissant entrer en Grèce que les demandeurs d’asile et lever, d’ici la fin de l’année, les contrôles frontaliers mis en place unilatéralement à l’intérieur de l’Union.

Mais la crise migratoire n’est pas le seul sujet que les Européens souhaitent aborder avec la Turquie. Il sera également question de liberté de la presse quelques jours après la saisie des bureaux de Zaman. Ce quotidien, le plus vendu en Turquie, était particulièrement critique envers le gouvernement islamo-conservateur.

Inacceptable pour le président du Parlement européen, Martin Shulz, qui a promis d‘évoquer la question avec le Premier ministre turc.

Zaman est devenu en moins de 48 heures un journal de propagande de la majorité selon l’opposition qui n’a pas manqué d’ironiser sur la visite d’Ahmet Davutoglu, entre crises migratoires et remise en cause de la liberté de la presse.

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