Syrie : le régime exclut de discuter du sort d'Assas à Genève

Syrie : le régime exclut de discuter du sort d'Assas à Genève
Par Euronews

Ce lundi marque le 5ème anniversaire du soulèvement contre le régime syrien de Bachar el-assad, qui a plongé le pays dans la guerre. En cette date

Ce lundi marque le 5ème anniversaire du soulèvement contre le régime syrien de Bachar el-assad, qui a plongé le pays dans la guerre.
En cette date symbolique s’ouvrent à Genève des négociations indirectes entre le régime syrien et l’opposition.
Dix jours de discussions sont prévues.
L’opposition syrienne est représentée Mohamed Allouche, un chef rebelle salafiste qui a donné le ton dès samedi : la transition est soumise à la chute ou à la mort de Bachar el-Assad, a-t-il énoncé.

Il s’est aussi exprimé sur les violations par le régime syrien de la trêve entrée en vigueur le 27 février :

“On dénombre 350 violations de la trève par le régime au cours des 14 derniers jours. Ce qui montre que le régime a manqué à la trêve d’une manière qui ne peut pas être appelé “violation”, mais “non-engagement”.”

Au menu de ces discussions à Genève, la mise sur pied d’un nouveau gouvernement inclusif et la tenue d‘élections, “présidentielle et législatives”, a précisé l‘émissaire de l’ONU, qui doivent se tenir dans les 18 mois… Des propos que n’a pas vraiment apprécié le chef de la diplomatie syrienne Walid el-Moualem :

“Ni l’envoyé spécial de l’ONU Staffan De Mistura, ni personne d’autre n’a le droit de parler d‘élection présidentielle. Les élections sont du seul ressort du peuple syrien. Donc, ce que De Mistura a déclaré est en contradiction avec tous les documents de l’ONU sur lesquels s’appuie le dialogue.”

Pour Damas, il est hors de question de discuter de la présidentielle ni du sort de Bachar al-Assad, une “ligne rouge” selon les termes de son ministre des Affaires étrangères, alors que le chef du régime syrien a été réélu en 2014 en pleine guerre pour un nouveau septennat.
Damas envisage donc l’autorité de transition comme un gouvernement d’unité élargi mais toujours sous l’autorité de Bachar el-Assad.

Avec AFP

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