Dans le camp d’Idomeni, à la frontière greco-macédonienne, les forces de l’ordre ont faut usage de bombes lacrymogènes pour dissuader des centaines
Dans le camp d’Idomeni, à la frontière greco-macédonienne, les forces de l’ordre ont faut usage de bombes lacrymogènes pour dissuader des centaines de migrants de passer la frontière et d’entrer en Macédoine.
Des balles en caoutchouc ont également été tirées.
La police macédonienne dément avoir fait usage de bombes lacrymogènes et indique que ce sont les forces de l’ordre grecques qui y ont eu recours. Des migrants s‘étaient rassemblés pour réclamer l’ouverture de la frontière fermée depuis début mars.
“C’est un jour décisif pour nous, témoigne un migrant. Soit nous passons, soit encore nous mourons en essayant de passer, ou alors nous mourons en Grèce. C’est le dernier jour, c’est notre dernier espoir. Nous en avons assez des résolutions de l’Union européenne qui ne donnent rien.”
Certains migrants sont parvenus à forcer le grillage qui sert de barrière entre les deux pays. Ils ont passé quelques minutes sur le sol macédonien avant d‘être ramenés manu militari du côté grec.
Des dizaines de migrants atteints par les gaz ont été blessées, souffrant surtout de problèmes respiratoires.
Par ailleurs, les experts s’inquiètent des risques d’infection telles la gale, le choléra ou la fièvre typhoïde dans ce camp surpeuplé où plus de 11 000 migrants s’entassent depuis un moi et demi.