L’accueil aux réfugiés se durcit encore un peu plus en Autriche. Le Parlement vient d’adopter une loi selon laquelle il sera possible de décréter un
L’accueil aux réfugiés se durcit encore un peu plus en Autriche.
Le Parlement vient d’adopter une loi selon laquelle il sera possible de décréter un “état d’urgence migratoire”, et donc, de fermer la porte aux demandeurs d’asile, selon les circonstances.
Le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a condamné cette nouvelle loi, votée dans un contexte de montée de l’extrême-droite en Autriche, et qui n’a d‘équivalent qu’en Hongrie.
L’Autriche est située au croisement des deux principales routes empruntées par les candidats à l’exil en Europe – via les Balkans et via l’Italie.
A sa frontière avec la Hongrie, dans l’est, le pays a renforcé les contrôles en début de semaine.
Et à sa frontière avec l’Italie, l’Autriche a engagé il y a deux semaines des travaux de construction d’une clôture, provoquant la colère de Rome, de Bruxelles, du pape François, mais aussi de centaines de manifestants au col du Brenner, dans les Alpes.
Ce dimanche, ils ont exprimé leur solidarité avec les migrants. “Pas de frontières, pas de nations, stop aux déportations”, ont ils scandé.
Les protestations ont ensuite dégénéré. Une personne a été interpellée.
L’Autriche a vu transiter plusieurs centaines de milliers de réfugiés en 2015. Elle en a accueilli 90.000, soit plus du 1% de sa population, dépassée seulement par la Suède au sein de l’UE.
Avec AFP