Des tensions ont éclaté mardi dans le camp de migrants de Moria, sur l‘île de Lesbos en Grèce, pendant une visite ministérielle. Près de 3 000
Des tensions ont éclaté mardi dans le camp de migrants de Moria, sur l‘île de Lesbos en Grèce, pendant une visite ministérielle.
"La situation a dégénéré, à tel point que l'on parle d'environ 600 personnes qui ont pris le contrôle du camp"
Près de 3 000 migrants y sont actuellement enfermés. Ce hotspot d’enregistrement des nouveaux arrivants sur l‘île s’est transformé en camp de rétention fermé depuis l’entrée en vigueur le 20 mars de l’accord UE – Turquie.
“La situation a dégénéré, à tel point que l’on parle d’environ 600 personnes qui ont pris le contrôle du camp. Les autres réfugiés à l’intérieur, essentiellement des femmes et des enfants, sont effrayés”, raconte le médecin Piero Maldari de l’ONG italienne Rainbow.
Les manifestants auraient lancé des pierres sur les policiers. Selon ces derniers, huit mineurs ont été hospitalisés, légèrement blessés après des bagarres entre Pakistanais et Afghans.
Moria riot footage from inside the camp on Lesbos available to license from
verifeyemedia</a> <a href="https://t.co/zfPTYH9rWq">pic.twitter.com/zfPTYH9rWq</a></p>— John D McHugh (
johndphoto) 26 avril 2016
Image sent to me by a refugee in Moria camp on Lesbos – riots after weeks of detention pic.twitter.com/gTqdj2Gkig
— Zia Weise (@ZiaWeise) 26 avril 2016
Ces heurts ont éclaté quelques heures après le renvoi de réfugiés en Turquie à bord de ferries. Lors de cette troisième vague de rapatriements depuis le 4 avril, 49 migrants originaires d’Afghanistan, d’Iran, du Pakistan et de Birmanie ont été renvoyés.