Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

France : la Loi Travail à l'Assemblée, les manifestants toujours dans la rue

France : la Loi Travail à l'Assemblée, les manifestants toujours dans la rue
Tous droits réservés 
Par AFP
Publié le
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

Alors que les députés français commençaient ce mardi l’examen du projet controversé de la Loi Travail, des milliers de personnes ont à nouveau défilé

PUBLICITÉ

Alors que les députés français commençaient ce mardi l’examen du projet controversé de la Loi Travail, des milliers de personnes ont à nouveau défilé à Paris et dans les grandes villes pour manifester leur opposition. Jeunes, salariés et militants du mouvement Nuit Debout se sont rassemblés pendant plus de deux heures sur l’esplanade des Invalides, près de l’Assemblée nationale.

“Ils passent le texte à l’Assemblée, ils font comme si ce n‘était plus dans la rue, mais nous on pense que ça nous concerne, explique une manifestante. C’est notre avenir et c’est le présent de plein de travailleurs, donc on veut le retrait du projet et du coup on est là pour le dire.”

Le projet de réforme doit rendre le marché du travail plus flexible. Le gouvernement vante “un texte de progrès”. Les syndicats ne sont pas du même avis.

“La remise en cause de la hiérarchie des normes, la facilitation des licenciements, la baisse des salaires, les heures supplémentaires payées trois ans après… C’est une loi de régression sociale comme on en a jamais connu, affirme William Audoux, représentant du syndicat CGT. Donc on continuera à se mobiliser.”

Dans une interview accordée mardi au journal Le Parisien, la ministre du Travail Myriam El Khomri a assuré qu’elle ne cèderait pas à la rue et qu’elle ne retirerait pas son projet.

Mais le gouvernement socialiste pourrait avoir du mal à réunir une majorité autour d’un texte qui mobilise contre lui depuis bientôt deux mois.

Il lui manquerait aujourd’hui une quarantaine de voix pour faire le compte, selon Christian Paul, chef de file de l’aile de gauche du Parti socialiste.

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Deux journalistes accusés de connivence avec le PS contre Rachida Dati

Attaque au couteau à Marseille : la radicalisation islamiste écartée

Bardella et Le Pen réclament une dissolution "ultra-rapide" après leur entretien avec Bayrou