L‘élection présidentielle au Kenya n’a lieu qu’en août 2017 mais déjà les esprits et la rue s‘échauffent autour de ce scrutin. Plusieurs centaines de
L‘élection présidentielle au Kenya n’a lieu qu’en août 2017 mais déjà les esprits et la rue s‘échauffent autour de ce scrutin. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans plusieurs villes dont la capitale Nairobi. Ils demandent la dissolution de la commission électorale chargée de superviser l‘élection, la jugeant trop proche du pouvoir actuel.
“La commission électorale est discréditée, affirme Anyang Nyong, l’un des dirigeants de l’opposition. Ils n’ont pas su gérer la dernière élection et ils n’ont pas donné le moindre signe de changement donc on ne peut pas aller vers des élections avec la même commission. Nous voulons une commission électorale dont les membres soient intègres, dont les noms soient validés par tous les partis comme ça a été le cas pour les élections de 1997.”
Face à quelques manifestants qui leur lançaient des pierres, les forces de l’ordre ont dispersé le rassemblement à coup de gaz lacrymogène et de canons à eau.
Le spectre des violences post-électorales de 2007-2008 où plus d’un millier de Kenyans avaient perdu la vie plane toujours dans le pays.