La police a empêché dimanche des dissidents d’une formation de l’opposition de droite, le Parti de l’action nationaliste (MHP), de se réunir dans un
La police a empêché dimanche des dissidents d’une formation de l’opposition de droite, le Parti de l’action nationaliste (MHP), de se réunir dans un hôtel de la capitale, Ankara. Accompagnés de centaines de militants, ils voulaient organiser la destitution de leur dirigeant, Devlet Bahceli, à la tête du parti depuis 19 ans. Ils lui reprochent d‘être responsable de la défaite des élections générales de novembre, à l’issue desquelles leur mouvement a perdu la moitié de son électorat et des sièges (40 contre 80) au Parlement cinq mois seulement après le scrutin précédent.
Favorite pour la succession, Meral Akşener a accusé le président Erdogan d‘être à l’origine de cette tentative d’empêcher son parti de tenir un congrès. Il a utilisé “des moyens illégaux et antidémocratiques”, a-t-elle dénoncé, en
faisant allusion à une décision judiciaire prononçant l’interdiction, malgré une décision contraire de la Cour Suprême.
Elle et ses compagnons de dissidence considèrent que l’actuel leader, Devlet Bahceli, est en réalité au service du pouvoir en place. Un changement de direction pourrait selon eux faire regagner en particulier les voix des jeunes électeurs… aux dépens de l’AKP du président Erdogan.