Le régime syrien a été frappé en plein coeur lundi par une vague d’attentats revendiquée par le groupe Etat islamique à Tartous et Jablé, sur la côte…
Le régime syrien a été frappé en plein coeur lundi par une vague d’attentats revendiquée par le groupe Etat islamique à Tartous et Jablé, sur la côte méditerranéenne. Des villes peuplées majoritairement d’alaouites, la minorité religieuse à laquelle appartient Bachar Al-Assad. Elles avaient été jusqu’ici épargnées par la guerre.
Tartous et Jablé accueillent aussi respectivement la base et l’aéroport militaires du contingent russe en Syrie.
4 Explosions au terminus d'autobus à Tartous et 3 à Jableh l'opposition armée dément toute implication pic.twitter.com/aks26hmhF0
— Syrian Reporter (@ReporterSyrien) 23 mai 2016
Des membres du personnel médical de l'hôpital de #Jableh sont parvenus à neutraliser l'un des kamikazes à mains nues pic.twitter.com/xlKfnJ13N9
— Bahar Kimyongur (@Kimyongur) 24 mai 2016
Les kamikazes et les voitures piégées ont fait près de 150 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. Cette série d’attentats a été menée alors que le groupe Etat islamique fait face à une pression croissante en Syrie comme en Irak.
Washington a demandé à la Russie de faire pression sur le régime syrien pour qu’il cesse les frappes sur Alep et Daraya, en banlieue de Damas.
Et Moscou a en effet demandé un “régime de calme” autour de Damas pour 72 heures à partir d’aujourd’hui. La Russie a récemment proposé aux Etats-Unis de mener des frappes aériennes conjointes : une offre rejetée par le Pentagone. Le département d’Etat américain a rappelé lundi qu’il n’envisageait pas cette possibilité.