En Espagne, la campagne électorale des législatives a officiellement commencé à minuit.
En Espagne, la campagne électorale des législatives a officiellement commencé à minuit. Des élections convoquées après l‘échec des négociations pour former une coalition de gouvernement entre les partis arrivés en tête lors du dernier scrutin de décembre.
La coalition emmenée par Podemos arriverait en seconde position derrière le Parti Populaire dans un sondage qui vient d‘être publié par le très sérieux Centre d’Investigations Sociologiques.
L’actuel Premier ministre promet des emplois aux Espagnols. Mais il aura besoin de partenaires pour former une coalition. Problème : ils ont déjà fait savoir qu’ils excluaient toute alliance avec le PP si Mariano Rajoy reste à sa tête.
No es bueno para España un gobierno a la griega.
MarianoRajoy</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/Afavor?src=hash">#Afavor</a> <a href="https://t.co/Q5P4FBhWJg">https://t.co/Q5P4FBhWJg</a></p>— Partido Popular (
PPopular) 9 juin 2016
Un gouvernement à la grecque, ce n’est pas bon pour l’Espagne
Le grand perdant de ce scrutin, ce pourrait bien être le Parti socialiste, qui s’effondre dans les sondages face à la montée en puissance de la nouvelle gauche de Podemos. Le PSOE n’est que troisième dans le dernier sondage publié. Il paye cher son virage à droite pendant la crise et ses divisions internes. Après le scrutin de décembre, Pedro Sanchez n‘était pas parvenu a réunir autour de lui Podemos et Ciudadanos, une autre nouvelle formation, celle-ci libérale et de centre droit.
Le nouvel équilibre des forces en présence permettra-t-il de former une coalition ? A quinze jours du scrutin, un électeur sur six est encore indécis. La même proportion prévoit de s’abstenir.