La bataille pour la succession de David Cameron est lancée, et c'est l'actuelle ministre de l'Intérieur, Theresa May, qui fait figure de favori.
Dix jours après le Brexit, le débat politique fait rage au Royaume-Uni. Pour l’ancien Premier ministre Tony Blair, la Grande-Bretagne ne doit pas se précipiter, mais elle doit “garder toutes les options ouvertes”. ‘‘Le peuple a le droit de changer d’avis’‘, ajoute-t-il, alors que des dizaines de milliers de Britanniques ont défilé samedi à Londres pour éviter une sortie de l’Union européenne.
“The will of the people is entitled to change,” Tony Blair said on UK's vote to leave the EU https://t.co/52Dg9l96yxhttps://t.co/MhdATpjzyy
— Sky News (@SkyNews) 3 juillet 2016
Pendant ce temps, au parti conservateur, la bataille pour la succession de David Cameron est lancée, et c’est l’actuelle ministre de l’Intérieur, qui fait figure de favori. Theresa May estime que Londres doit temporiser avant de sortir de l’Europe :
“J’ai dit que nous ne devrions pas invoquer l’Article 50 avant la fin de cette année, car nous devons clarifier notre propre stratégie de négociation. Il est important d’obtenir le bon accord sur le contrôle de la liberté de circulation, mais aussi le meilleur accord possible pour le commerce des biens et des services”, a-t-elle souligné à la télévision britannique.
Please join my campaign & let's rebuild a country that works for everyone who was born here https://t.co/KXW9ppZxBbpic.twitter.com/7YCtCcWnyp
— Theresa May (@TheresaMay_MP) 30 juin 2016
Autre candidate au poste de Premier ministre, la secrétaire d‘État à l‘Énergie, Andrea Leadsom, peu connue du grand public, mais qui, à l’inverse de Theresa May, a fait campagne pour la sortie de l’Union européenne.
A l’instar du ministre de la justice Michael Gove. Mais chez les conservateurs, beaucoup lui reprochent d’avoir trahi son ex-allié, Boris Johnson, en affirmant que ce dernier n‘était pas prêt à prendre les rênes du pays. L’ex-maire de Londres a renoncé à être candidat.
Et les turbulences politiques après le Brexit ne se limitent pas au parti conservateur. L’opposition travailliste est également en pleine crise, son leader, Jeremy Corbyn, est contesté par une large majorité des députés du Labour.
Jeremy Corbyn explains why he's staying as Labour leader https://t.co/vDw15QZQlV
— The Independent (@Independent) 3 juillet 2016