Attentat à Nice : les dernières infos

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Par Euronews
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14 juillet, 22h45 : un camion frigorifique blanc de 19 tonnes fonce sur la foule, qui vient d’assister au feu d’artifice sur la Promenade des Anglais.

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14 juillet, 22h45 : un camion frigorifique blanc de 19 tonnes fonce sur la foule, qui vient d’assister au feu d’artifice sur la Promenade des Anglais.

Un bilan très lourd

Il écrase sur 2 kilomètres les personnes se trouvant sur son chemin. Bilan : 84 morts et 202 blessés, dont 52 toujours en état d’urgence absolue vendredi en fin d’après-midi et 25 en réanimation.

Le chauffeur ouvre le feu sur trois policiers qui répliquent. L’homme est abattu 300 mètres plus loin par les forces de l’ordre, au niveau du Palais de la Méditerranée, un luxueux complexe hôtelier.

Le camion avait été loué le 11 juillet à Saint-Laurent-du-Var dans les Alpes-maritimes (sud-est de la France) et aurait dû être restitué le 13 juillet. Dans la cabine du poids-lourd, ont été retrouvés des papiers d’identité, une carte de séjour, une carte bancaire, un téléphone portable, mais aussi un pistolet automatique de calibre 7.65 mm, une grenade inopérante ainsi qu’un pistolet et deux fusils d’assaut factices.

Pas de fiche S

La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête. Le procureur de Paris, François Molins, a confirmé l’identité du tueur. Il s’agit de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien de 31 ans né le 31 janvier 1985 près de Sousse et domicilié à Nice. Chauffeur-livreur de profession, il était marié et père de famille. Une dizaine de voisins interrogés l’ont décrit comme “solitaire” et “silencieux”.

Inconnu des services de renseignement, il n’avait jamais été signalé pour radicalisation islamiste. Il était en revanche connu des services de police pour des menaces, violences, vol et dégradations commis entre 2010 et 2016, il avait été condamné en mars à six mois de prison avec sursis après une altercation, mais n‘était plus sous contrôle judiciaire. Il était seul à bord du camion. L’enquête devra établir s’il a bénéficié de complicités pour préparer son passage à l’acte.

Pas de revendication

Deux perquisitions ont eu lieu vendredi aux deux adresses connues du tueur en présence de policiers d‘élite du Raid, dont une dans un petit immeuble d’un quartier populaire de l’est de Nice. Du matériel informatique a notamment été saisi et est en cours d’exploitation.

Sa femme a été placée en garde à vue à 11h00 ce vendredi matin.

Vendredi à 18h50, l’attentat n’avait pas été revendiqué, mais “ce type d’action correspond très exactement aux appels permanents aux meurtres” des organisations de type Al-Qaïda ou groupe Etat islamique, a estimé François Molins.

Etat d’urgence prolongé

Le président François Hollande a annoncé que l‘état d’urgence, qui devait être levé le 26 juillet, sera prolongé de trois mois. Le chef de l’Etat a décrété trois jours de deuil national, samedi, dimanche et lundi. Il a gagné Nice dans la journée, où il a rendu visite aux rescapés hospitalisés.

Il présidera un Conseil restreint de sécurité et de défense ce samedi matin à 9h.

La France a demandé à ce que les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne abordent la lutte contre le terrorisme lundi au Conseil des affaires étrangères à Bruxelles.

Sur Twitter, de nombreux internautes ont fait circuler des portraits de proches, supposés se trouver dans le centre de Nice, et dont ils n’avaient pas de nouvelles.

Bastille Day attackBastille Day attack

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