Policiers tués à Baton Rouge : un tireur isolé abattu

Policiers tués à Baton Rouge : un tireur isolé abattu
Par Cecile Mathy  avec agences

Trois policiers ont été tués et trois autres blessés par balle ce dimanche dans la capitale de la Louisiane, aux Etats-Unis par un seul homme.

Les policiers à nouveau pris pour cible aux Etats-Unis.

Trois d’entre eux ont été tués ce dimanche à Baton rouge, la capitale de la Louisiane et trois autres blessés, dix jours après le quintuple assassinat de policiers de Dallas.

Un seul tireur selon la police

Un homme que les médias locaux présentent comme un Afro-américain de 29 ans a fait feu sur les forces de l’ordre. Il s’appelerait Gavin Long.

D’après le chef de la police de l’Etat de Louisiane, le tireur “a été abattu”.

“Nous ne croyons pas à la thèse d’autres tireurs retranchés à Baton Rouge”, a ajouté le colonel Mike Edmonson, démentant des informations qui avaient circulé plus tôt.

Les enquêteurs essaient de déterminer si l’homme a sciemment visé les policiers ou s’il les a abattus alors qu’ils répondaient à un appel d’urgence concernant une fusillade.

Difficile de dire si cette nouvelle attaque visant des policiers est liée à des motifs raciaux. Parmi les victimes figure un policier noir.

La mort d'Alton Sterling début juillet

Les tensions raciales sont exacerbées dans cette ville du sud des Etats-Unis, notamment suite au décès d’un vendeur ambulant noir, Alton Sterling, début juillet, tué par un policier.

Une vidéo montrant la scène avait fait le tour des réseaux sociaux et choqué l’opinion publique américaine.

Depuis, les manifestations contre les violences policières se sont multipliées et ont été souvent réprimées.

D'autres projets d'attaques contre des policiers

La semaine dernière, trois personnes avaient été arrêtées à Baton Rouge. Elles étaient soupçonnées de projeter d’assassiner des policiers.

Le New York Times relate la tribune de l’un des policiers tués, qui s‘était inquiété ces dernières semaines de l’accueil réservé aux policiers dans sa ville. Il se sentait menacé et vivait mal “les regards de haine” qui lui étaient adressés.

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