Une prise d’otage qui s‘éternise, et une crise qui se propage dans la rue.
Une prise d’otage qui s‘éternise, et une crise qui se propage dans la rue. Nous sommes à Erevan, capitale de l’Arménie. La nuit dernière la police a arrêté 136 personnes, une cinquantaine ont été blessées. Une nuit de violence, entre policiers et opposants au président arménien.
Quelques 2000 personnes manifestaient contre la gestion de la prise d’otages, en cours depuis cinq jours, furieux que le gouvernement ne règle pas cela de manière pacifique.
Depuis dimanche, un groupe d’hommes armés retient des otages dans un bâtiment de la police à Erevan, réclamant la démmission du président Serge Sarkissian. Un policier a été tué pendant l’assaut. Quatre otages, dont deux haut gradés sont encore entre les mains des assaillants qui ont appelé la population à les soutenir. Les preneurs d’otages sont liés à un célèbre opposant emprisonné depuis juin. Jiraïr Sefilian, critique féroce du gouvernement, avait déjà été arrêté en 2006, puis en 2015, pour tentative de coup d’Etat.