Pape François à Cracovie : "La cruauté ne s'est pas arrêtée à Auschwitz"

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Par Euronews
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Après avoir visité l'ancien camp d'extermination nazi, le pape a lancé un plaidoyer pour les réfugiés.

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Les autres papes venaient visiter le camp, celui-ci vient pour rencontrer les rescapés“ : voilà les mots de Janina Iwanska, 86 ans, survivante du camp d’Auschwitz.

Pour son troisième jour en Pologne, François s’est rendu dans l’ancien camp d’extermination nazie. Là où plus d’un million de personnes sont mortes durant la Seconde Guerre mondiale.

Comme Jean-Paul II et Benoît XVI avant lui, le pape François a échangé quelques mots avec douze rescapés, des Polonais, des Juifs et des Roms. Il a passé un long moment à se recueillir dans la prière.

Après un passage au mémoriaI de Birkenau, où il a salué des catholiques polonais qui avaient sauvé des juifs sous l’occupation, il s’est ensuite rendu dans le grand hôpital pédiatrique de Cracovie, à la rencontre des jeunes patients et de leurs familles. Le Souverain Pontife a, comme à son habitude, fustiger la culture du rebut qui touche les personnes les plus fragiles.

Le pape exhorte à accueillir des réfugiés https://t.co/5PAS7LHjDfpic.twitter.com/ZJRJaEz6Be

— Le Monde (@lemondefr) 28 juillet 2016

En fin de journée ce vendredi, devant des centaines de jeunes réunis pour les Journées mondiales de la jeunesse, le pape a lancé un vibrant plaidoyer pour les exclus et les réfugiés.

La cruauté ne s’est pas arrêtée à Auschwitz et à Birkenau, encore aujourd’hui, tant de personnes sont torturés“, a-t-il déclaré, faisant référence aux hommes et aux femmes “dans des prisons surpeuplées“, “traités comme des animaux“.

François, qui a invité trois familles de musulmans syriens au Vatican, a adressé son affection et sa sympathie à ces “frères syriens qui ont fui la guerre“.

L’indifférence envers les réfugiés a été dénoncée au début du chemin de croix dans une méditation préparée par la communauté San’Egidio, très active dans l’assistance aux réfugiés, dans le cadre d’un scénario approuvé par le Vatican.

Nous refusons l’hospitalité aux gens qui, cherchant une vie meilleure ou parfois la vie tout court, frappent aux portes de nos pays, nos églises et nos maisons“, a lancé le lecteur de la méditation.

avec AFP

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