En Espagne, le Premier ministre sortant Mariano Rajoy a rencontré ce mercredi à Madrid, le chef du parti libéral Albert Rivera.
En Espagne, le Premier ministre sortant Mariano Rajoy a rencontré ce mercredi à Madrid, le chef du parti libéral Albert Rivera. Une rencontre destinée à trouver un terrain d’entente pour la formation d’un nouveau gouvernement.
Le pays est, en effet, sans gouvernement depuis les législatives de décembre dernier.
Aucune majorité ne s‘était dégagée, en dépit d’un nouveau scrutin en juin.
Le parti conservateur, le PP, arrivé en tête, doit se trouver un partenaire de coalition.
Les libéraux du parti Ciudadanos ont posé leur conditions pour être ce partenaire.
Parmi ces conditions, il y a une réforme de la loi électorale ou encore des mesures contre la corruption.
“*Pour le bien du pays, je suis disposé à ouvrir des pourparlers, même si je dois négocier avec des gens qui ne méritent pas de diriger le pays, des gens qui n’ont rien fait ces dernières années pour améliorer le pays, ou pour combattre la corruption. Deux options se présentent à nous : soit il y a un gouvernement qui nous déplaît, soit il n’y a pas de gouvernement du tout. Entre les deux options, je choisis la moins pire.*“
Albert Rivera, leader du parti Ciudadanos
Mariano Rajoy a indiqué qu’il convoquerait la semaine prochaine un comité exécutif de son parti pour étudier les conditions posées par les libéraux.
Le chef du gouvernement sortant a également mis la pression sur le parti socialiste qu’il accuse d’entretenir la situation de blocage en refusant d’appuyer la formation d’un gouvernement.
Les socialistes emmenés par Pedro Sanchez, rejettent toute perspective de soutien à un nouveau gouvernement Rajoy.
Sur l‘échiquier politique, reste Podemos, formation de gauche radicale, dirigée par Pablo Iglesias, qui refuse aussi de s’allier avec les Conservateurs.
Si aucun accord de gouvernement n’est trouvé, les Espagnols pourraient devoir retourner aux urnes.
- avec agences