L'Inter CDF de Budapest est un club qui compte une majorité de joueurs d'origine étrangère, notamment des réfugiés. Ils trouvent là une voie d'insertion.
Loin des projecteurs de Rio, une autre compétition se joue pour ces footballeurs : celle de l’intégration.
Nous sommes à Budapest, en Hongrie.
Les dirigeants de ce pays ne sont pas connus pour la générosité de leur politique d’accueil des réfugiés. Mais dans le club de l’ “Inter CDF”, en revanche, tout est fait pour favoriser l’insertion de ces hommes, venus d’Afrique sub-saharienne ou du Moyen-Orient.
Parmi eux, Kissinger Nnuji, Nigérian qui s’exprime en Hongrois.
“Dans cet équipe, dit-il, on offre la possibilité à ceux qui arrivent d’apprendre la langue du pays. Et entre nous, on parle hongrois.“
Autre joueur de l‘équipe, Antem Sebastien Egbala, originaire du Cameroun.
“Je suis arrivé en Hongrie en 2013, raconte-t-il. Et depuis, je joue dans ce club de foot. J’essaie de faire de mon mieux.“
L‘équipe joue en 4ème division hongroise.
Pas de grands trophées au palmarès. Et pourtant le club peut se targuer d’un titre : celui de champion de la solidarité.