Mossoul qui tombe, c'est risquer l'arrivée de jihadistes en Europe

Mossoul qui tombe, c'est risquer l'arrivée de jihadistes en Europe
Par Laurence Alexandrowicz  avec Reuters

La chute de Mossoul, et la fuite des rebelles jihadistes, pourraient avoir des conséquences en Syrie et aussi en Europe.

La chute de Mossoul, et la fuite des rebelles jihadistes, pourraient avoir des conséquences en Syrie et aussi en Europe.

Moscou craint que les combattants de l’Etat islamique quittant la ville irakienne se dirigent vers la Syrie, pour renforcer la rébellion.

L’Union européenne, elle, redoute un retour des jihadistes sur son territoire.

“L’Allemagne, explique Thomas De Maiziere, son ministre de l’Intérieur, ne fait pas face à une menace supplémentaire en luttant contre Daesh. La menace est déjà élevée et il faut que nous combattions l’Etat islamique militairement.”

Selon Julian King, le commissaire à la Sécurité de l’Union européenne, les jihadistes qui rentreront seront prêts à en découdre : “Nous devons redoubler les efforts que nous faisons, comme a dit le ministre, pour renforcer les contrôles à nos frontières, y compris pour les citoyens de l’UE. Et nous devons nous assurer que nous faisons tout notre possible de l’autre côté de nos frontières grâce à une coopération efficace avec les différentes forces de l’ordre.” Quelques 2 500 jihadistes issus de l’Union européenne seraient dans la région de Mossoul. La crainte c’est qu’ils se mèlent au flux des réfugiés qui frappent à la porte de l’UE. Avec le risque d’un amalgame entre migrants et terroristes.

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