Au Vénézuela, deux jours après des manifestations monstres, l'opposition appelle à la grève générale demain. En plein naufrage économique la tension monte.
La colère des opposants à San Cristobal, au Vénézuela. La ville dans l’ouest du pays est l’un des foyers de la révolte anti-gouvernementale. Ici comme dans la capitale Caracas, on réclame le départ de Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013, accusé d‘être responsable de la crise économique. Les manifestations d’hier dans tout le pays ont coûté la vie à un policier. Plus de 20 personnes ont été blessées, dont quatre par balles, 80 arrestations ont eu lieu.
“Je veux que mes enfants, mes petits-enfants, mes arrières petits-enfants connaissent la liberté et une vie décente, dit Teresa, la vie correcte que les Vénézueliens méritent. Ca devrait être un pays magnifique.”
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— LaTribune (@LaTribune) 27 octobre 2016
Les opposants appellent à la grève générale demain. Le pouvoir a répondu en menaçant d’occuper les entreprises rebelles.
Dans ce pays pétrolier en plein naufrage économique sous l’effet de la chute des cours du brut, la tension monte un peu plus chaque jour, alors que les deux camps s’accusent mutuellement de “coup d’Etat”.