Les Bulgares choisissent leur président ce dimanche. Une élection qui met en danger le Premier ministre et pourrait rapprocher le pays de Moscou.
Les Bulgares aux urnes ce dimanche. Ils élisent leur président, qui n’a qu’un rôle protocolaire, et dont l‘élection n’engage pas un changement de gouvernement. Pourtant le Premier ministre a promis de démissionner si sa candidate de centre droit échoue face aux socialistes. L’homme qui l’inquiète, c’est le socialiste Roumen Radev, novice en politique et jugé favorable à Moscou. Au premier tour il est arrivé en tête, et les sondages le créditent de prés de 50 % des suffrages. Surnommé le “général rouge”, Roumen Radev s’est déclaré favorable à une levée des sanctions européennes contre la Russie et estime que “la Crimée est de fait russe”.
Sa rivale, c’est la présidente du Parlement Tsetska Tsatcheva. Créditée de 40% des voix, elle se présente comme la candidate de la stabilité pour ce pays pauvre de l’Union européenne. La nation d’un peu plus de 7 millions d’habitants avait été secouée début 2013 par de vastes manifestations contre la corruption et la pauvreté, accompagnées d’une série d’immolations par le feu.