Pour l’occasion, et pour la première fois depuis plusieurs décennies, le chef suprême des FARC est à Bogotá, la capitale.
Pour l’occasion, et pour la première fois depuis plusieurs décennies, le chef suprême des FARC est à Bogotá, la capitale. Ces accords ont été négociés à la Havane, avec la médiation des autorités cubaines.
“Ce jeudi, (…) nous signerons le nouvel accord ici, à Bogotá, dans le théâtre Colon. Après avoir écouté toutes les propositions alternatives, et en commun accord avec les FARC, il est clair que la voie la plus adéquate et légitime est de soumettre ce nouveau texte à un vote du Congrès”, a déclaré le chef de l‘État Juan Manuel Santos dans une allocution hier soir depuis le palais présidentiel Casa de Nariño.
Le conflit, qui a opposé l’armée aux guérillas marxistes, a fait plus de 260 000 morts, 60 000 disparus et près de 7 millions de déplacés en un demi-siècle. Des décennies de violences qui expliquent sans doute que le peuple ait rejeté le premier accord de paix par référendum, le 2 octobre dernier. Pas question cette fois de soumettre le nouvel accord au vote populaire.