António Guterres, qui a remplacé au début de l’année le Sud-Coréen Ban Ki-Moon, a reconnu hier devant le personnel de l’ONU que l’institution continuait d‘échouer “à prévenir et résoudre des conflits”
António Guterres, qui a remplacé au début de l’année le Sud-Coréen Ban Ki-Moon, a reconnu hier devant le personnel de l’ONU que l’institution continuait d‘échouer “à prévenir et résoudre des conflits”, une allusion à la situation en Syrie. La Syrie, un dossier qui divise les États membres, incapable de régler un conflit qui a fait plus de 312 000 morts.
“En ce moment, plus que jamais, nous devons défendre le multilatéralisme. C’est le moment de reconnaître que seules les solutions globales peuvent résoudre des problèmes mondiaux. L’ONU est la pierre angulaire de cette approche multilatérale.”
Ancien Premier ministre du Portugal, António Guterres connaît bien les Nations unies puisqu’il en a été le haut-commissaire pour les réfugiés. Sa nomination a suscité beaucoup d’espoir au sein de l’organisation.